Les 7 règles d'or pour une bonne protection des pommes de terre
Le nombre de produits phytosanitaires diminue rapidement. Dans le cas des fongicides, presque tous les produits à large spectre, non sujets aux résistances (tels que le mancozèbe) ont disparu. En même temps, nous sommes de plus en plus confrontés à :
- Une érosion d’efficacité des produits (cercosporiose de la betterave par exemple).
- Des pathogènes qui contournent les résistances des cultures (rouille jaune en céréales par exemple).
- Des pathogènes devenant plus agressifs et ayant un cycle de vie plus rapide (comme le Phytophthora).
Si nous voulons continuer à utiliser les produits qui restent, nous devons prendre des mesures pour protéger leur efficacité et donc les préserver.
La gestion de la résistance est importante pour toutes les cultures, mais elle est cruciale pour le Phytophthora de la pomme de terre. Pourquoi ?
- Cette maladie requiert de nombreuses applications par saison.
- Phytophthora infestans devient de plus en plus agressif et peut ainsi développer plus facilement des résistances.
- Une attaque de mildiou a de graves conséquences pour l'agriculteur.
- Une résistance contre le groupe de fongicides CAA (diméthomorphe, valiphénalate, bentiavalicarbe et mandipropamide) s’est développée au Danemark en raison d'une utilisation trop intensive de produits identiques sans alternance.
Sur la base de ce qui précède, de nouvelles recommandations d'utilisation s'appliquent désormais pour lutter contre le Phytophthora.
Il incombe à chacun d’utiliser les produits de manière responsable et durable. L’avenir des cultures en dépend.