L’alternariose

Un oeil sur l’Alternariose

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Cette maladie est particulièrement imprévisible. Certaines variétés y sont plus sensibles que d’autres. L’Alternaria se développe le mieux lorsque les températures sont élevées. Aucun produit n’est curatif. Le traitement doit être préventif afin d’éviter la contamination de la culture.

L’Alternaria survit sur les restes de feuilles et sous forme de spores dans le sol, viables plusieurs années. Les premiers symptômes de l’Alternaria sont des taches bien délimitées brunes à marron foncé sur les feuilles. Si les conditions sont propices, cette maladie peut se propager très rapidement et les feuilles meurent alors de façon prématurée, avec pour conséquence une perte considérable dans le rendement et le PSE (poids sous eau).

Pourquoi est-il si important de contrôler l’Alternaria?

Longtemps, l’Alternaria était considérée comme un parasite secondaire, ne venant se greffer que sur une plante en situation de faiblesse (carences, dégâts mécaniques, viroses, …).

  • Cette hypothèse se vérifie dans le cas d’Alternaria alternata puisqu’il s’agit d’un champignon saprophyte, c’est-à-dire vivant sur la plante sans lui nuire.
  • Même constat lorsque les symptômes d’Alternaria se confondent à des nécroses multiples comme par exemple, des brûlures d’ozone, des viroses…, mais dans ce cas, aucun remède n’existe.
  • Par contre, s’il s’agit d’Alternaria solani, la progression du parasite est continue et irréversible, puisque, non seulement l’Alternaria solani est capable de s’installer sur des tissus végétaux sains, mais ce « vrai parasite » produit des toxines pour envahir la plante (îlots jaunes autour des taches).

Eradiquer cette maladie, une fois bien installée, est illusoire… seule une bonne prévention préservera la culture.

Pourquoi accorder plus d’attention à l’Alternaria à l’avenir ?

  • L’apport d’azote très raisonné pour « coller » aux besoins stricts de la culture, ne permet plus à la pomme de terre de produire des feuilles compensatrices en cas d’attaque par l’Alternaria
  • La bintje a fait place à de nouvelles variétés qui peuvent subir des attaques plus précoces et plus graves encore
  • La retrait du mancozèbe, qui possédait un effet bien connu sur l’alternariose, risque d’exposer davantage les pommes de terre.

Notre conseil

Comme l’évolution de l’Alternaria solani est explosive et que les symptômes de départ sont confus, nombreux sont les agriculteurs à avoir, dans le passé, payé au prix fort l’absence de lutte spécifique contre ce ravageur. C’est ainsi que depuis quelques années, le cultivateur de pommes de terre a intégré progressivement différents produits ciblant l’Alternaria, à la protection anti-mildiou. Comme cette stratégie ne demande pas d’intervention supplémentaire … autant prévenir que guérir.

Débuter le traitement contre l’alternariose à temps :

  • Commencer à la mi-juillet sera toujours un bon compromis : seule la lutte préventive est efficace.
  • Opter pour la solution 2-en-1 contre le mildiou et l’alternariose : Carial® Star et Amphore® Plus.
    • Double protection persistante et facilité d’emploi
    • Dose élevée de l’anti-Alternaria
    • Choix économique
  • Continuer la lutte contre l’alternariose jusqu’à deux semaines avant le défanage.
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